Analyses

Comme Strasbourg cette saison, ils ont créé la surprise

A l’image du RC Strasbourg Alsace cette saison, retour sur les surprises les plus marquantes au classement de l’histoire de la Ligue 1 McDonald’s.
Publié le 26/06/2025 à 08:48
11 min de lecture
Le duo Petrovic-Emegha a contribué à la très bonne saison du RCSA en Ligue 1 McDonald's.

Si l’OM a fait aussi bien qu’eux en terminant la saison six places plus haut au classement de Ligue 1 McDonald’s, les Strasbourgeois sont bien la bonne surprise de 2024/25. Seulement 13e l’an passé, le RC Strasbourg Alsace a bouclé l’exercice en 7e position, décrochant ainsi le 7e et dernier billet européen pour la saison à venir. 

Six ans après sa dernière participation à compétition européen, Strasbourg va donc disputer la Ligue Conférence à partir du mois d’août (barrages les 21 et 28). 

Comme le RC Strasbourg Alsace cette saison, ils ont été « la surprise » du classement en Ligue 1 McDonald’s.

2023/2024 : Le Stade Brestois 29 tient sa place en Ligue des Champions !

Le club coaché par Eric Roy termine la saison sur le podium (3e) et se qualifie directement pour la phase de groupes. Une première qualification européenne aussi spectaculaire qu’inattendue pour un club qui luttait pour son maintien une saison auparavant.

Et la première qualification européenne du SB29 a été un réel succès ! Dans la nouvelle version de la Ligue des Champions, les Bretons n’ont fait que surprendre au fil des matchs pour atteindre les barrages (éliminé par le PSG).
Bilan européen : 4 victoires, 1 nul, 3 défaites

2022/2023 : Le RC Lens retrouve des couleurs avec Franck Haise

Septièmes la saison précédente et restés aux portes de l’Europe, les Sang et Or signent une saison historique pour finir à une seule unité au classement du PSG (2e). Cinq places de mieux en une saison qui offre un billet pour la LDC aux troupes de Franck Haise.

De retour en Coupe d’Europe pour la première fois depuis 16 ans, le RC Lens a hérité d’un groupe relevé et, malgré des succès contre Arsenal et Séville, n’a pas dépassé la phase de groupes.
Bilan européen : 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites

2018/2019 : Dogues et Verts, pas attendus à pareille fête

Avec le fameux « BIP-BIP », Pépé-Ikoné-Bamba, le LOSC fait passer un vent de fraîcheur sur la Ligue 1 McDonald’s avec une brillante 2e place finale, en étant aussi portée par la meilleure défense du championnat avec Mike Maignan et José Fonte. Surprenant pour une formation qui avait arraché son maintien un an auparavant…

Malheureusement la saison suivante, le parcours européen s’est vite arrêté en phase de groupes de Ligue des Champions avec 1 point.
Bilan Européen : 0 victoire, 1 nul, 5 défaites

La même saison, les Verts réussissent à retrouver leur équilibre après les 7 années sous Galtier. Et mieux encore, puisque Jean-Louis Gasset porte l’ASSE à la 4e place ; soit aussi bien que la meilleure saison de Christophe Galtier cinq ans plus tôt. Dans le chapeau 3 au tirage, Saint-Etienne n’a pas non plus été plus loin que le phase de groupes en Ligue Europa.
Bilan européen : 4 nuls, 2 défaites

2012/13 : Les Aiglons déploient leurs ailes avec Puel

La première saison de Claude Puel à l’OGC Nice a permis au club de franchir un cap. Le classement final est exceptionnel (4e), et seul Lucien Favre est parvenu à l’améliorer 4 saisons après (3e). La performance réussie en 2012/13 est grande pour une formation qui n’avait pas fait mieux qu’une 8e place et deux Top 10 depuis sa remontée en 2002. Dario Cvitanich et ses 19 réalisations illustrent parfaitement la surprenante saison de l’équipe azuréenne. 

La saison suivante, l’Europe se résumera à un aller-retour contre Limassol en C3, malgré un succès à domicile.
Bilan européen : 1 victoire, 1 défaite

La nouvelle 4e place de Claude Puel avec le Gym en 2016 – cette fois avec un Ben Arfa de gala - a été presque aussi surprenante, en raison des deux classements médiocres obtenues entre deux.

2011/2012 : Le titre surprise pour le Montpellier HSC 

Si la 14e place de la saison 2010/11 ne reflète pas le niveau du MHSC qui a sombré après une défaite en finale de Coupe de la Ligue avec un Giroud déjà à 13 buts, la saison suivante est celle de la réussite. Pour au final offrir l’un des plus grands exploits de Ligue 1 McDonald’s avec le titre de La Paillade ! Lors de ses 18 précédentes saisons dans l’Elite, Montpellier avait obtenu deux Top 5 (3e en 87/88 et 5e en 09/10). Signe de l’exploit réussi par René Girard.

De retour en Europe 13 ans après et surtout une 1ère en LDC, le Montpellier HSC arrache deux points et s’arrête en phase de groupes.
Bilan européen : 0 victoire, 2 nuls, 4 défaites

2009/10 : L’AJ Auxerre comme à la grande époque !

Leader à la J14 après 7 victoires de rang, l’AJ Auxerre de Jean Fernandez s’appuie sur la meilleure défense de la saison pour conserver une place sur le podium (3e), à seulement un point de l’OL (2e). Pedretti et Jelen (18 buts) sont les leaders de l’équipe. Auxerre n’avait plus occupé une telle place depuis 8 ans et retrouve une place en Europe pour la première fois depuis quatre saisons.

Vainqueur du Zenit en tour de barrages de Ligue des Champions, Auxerre est dans le dernier chapeau au tirage et tombe dans un groupe difficile (Ajax, Real et Milan). L’aventure a pris fin en phase de groupes.
Bilan européen : 2 victoires, 6 défaites

07/08 : L’ASNL pique fort avec Pablo Correa

La « bande à Pablo » ne s’est pas contentée de remporter la Coupe de la Ligue en 2006. Deux ans plus tard, une équipe plus aguerrie impose sa rigueur collective à l’élite en obtenant une 4e place surprise. L’ASNL cède même sa place sur le podium lors de l’ultime journée à l’OM. Du jamais vu en Lorraine depuis l’époque Platini (4e en 1977).

Le parcours européen est un peu moins brillant que deux ans auparavant (16es de finale). Les coéquipiers d’Hadji et Féret sortent en phase de groupes.
Bilan européen : 2 victoires, 2 nuls, 2 défaites

2006/07 : Incroyables Pitchounes !

Dans leur 4e saison après la montée en 2003 et six ans après le National, le Téfécé d’Elie Baup signe une progression spectaculaire en terminant à la 3e place, alors que le club luttait pour son maintien depuis trois saisons (16e en 2004 et 2006). Co-meilleur bilan sur la phase retour, Toulouse a accroché le podium lors de l’ultime journée, alors que le club occupait la 6e place avant la journée... 

Qualifié pour le tour préliminaire de la LDC, Toulouse tombe sur un très gros morceau contre lequel il s’incline (Liverpool). Reversés en Coupe UEFA, les Violets ne franchissent pas la phase de groupes.
Bilan européen : 1 victoire, 2 nuls, 5 défaites

2002/03 : Les Lionceaux font déjà peur

A peine remonté de la Ligue 2 BKT, le FC Sochaux-Montbéliard tient sa place parmi l’élite. Après une 8e place, les Lionceaux réussissent à se hisser au 5e rang dès leur 2e saison en finissant à égalité avec Bordeaux (4e) et Auxerre (6e). La technique et la vitesse des Pagis, Frau, Oruma et Pedretti séduit.

La saison suivante, cette jeunesse découvre la Coupe UEFA, 13 ans après l’époque Bazdarevic-Hadzibegic. Fraîcheur et efficace sont au rendez-vous pour l’équipe de Guy Lacombe qui atteint les 16es de finale et un choc prestigieux contre l’Inter Milan, après s’être offert le scalp de Dortmund (victoire 4-0 au retour).
Bilan européen : 3 victoires, 3 nuls

2000/01 : La mode des Sangliers !

Le CS Sedan version Alex Dupont a connu deux grandes saisons dans l’Elite au tout début des années 2000, après une finale de Coupe de France (1999). Les Sangliers terminent 7es puis 5es de Ligue « D1 » ! Les Ardennais pointent même en tête du classement en milieu de saison, peu après un 5-1 infligé au PSG. Les Ndiefi, Mionnet, Quint et Sachy ont connu moins de réussite en Europe, avec une élimination au 1er de la Coupe UEFA en 2001/02.
Bilan européen : 1 victoire, 1 défaite

1998/99 : Le Stade Rennais revient vers les sommets

En finissant dans le Top 5 de la Ligue 1 McDonald’s (5e), le SRFC obtient un classement qu’il n’avait plus connu depuis 34 ans…Pourtant, le club a lutté pour son maintien les deux dernières saisons. Le club a donc tout changé avec l’arrivée du Groupe Pinault. Paul Le Guen débute comme entraîneur et réussit mettre sur pieds une équipe performante autour de Shabani Nonda, attaquant encore méconnu.

A l’époque, une 5e place n’offre que l’intertoto. Après deux tours passés, les Rennais tombent avec les honneurs face à la Juventus de Zidane et Deschamps avec un historique 2-2 au retour à la maison. 
Bilan européen : 2 victoires, 2 nuls, 2 défaites

1997/98 : Lens champion !

Au terme d’une saison les plus serrées de l’histoire, le RC Lens décroche son premier sacre de champion devant Metz avec « le Druide », Daniel Leclerc et des joueurs emblématiques tels que Sikora, Wallemme et Warmuz ou encore Vairelles. Ce qui offre aux Sang et Or une première présence en C1 la saison suivante et une 3e qualification pour l’Europe en quatre ans.

Malgré une victoire de prestige à Wembley contre Arsenal, Lens ne franchit pas le cap du 1er tour. Balayé par le Kiev de Shevchenko et Rebrov. 
Bilan européen : 2 victoires, 2 nuls, 2 défaites 

1995/96 : Naissance d’une génération messine

Deux saisons avant de jouer et de perdre le titre à la dernière journée, le FC Metz s’est révélé avec son duo Pires-Pouget, les « PP flingueurs », servi par le Brésilien Isaias. Dix ans après leurs aînés Bocandé et Kurbos, les deux attaquants contribuent à la 4e place du FC Metz de Carlo Molinari. 

Une pleine réussite qui ramène les Grenats en Europe, sept ans après. Et ils tiennent tête avec une présence en 8es de finale de la Coupe UEFA ! Seulement dominés par le Newcastle de David Ginola.
Bilan européen : 2 victoires, 2 nuls, 3 défaites


1994/95 : L’OL au début d’une grande aventure

L’un des premiers coups d’éclats de l’équipe du président Jean-Michel Aulas est la 5e place obtenue seulement deux saisons après sa remontée dans l’élite, à savoir en 90/91. Mais c’est véritablement 4 saisons plus tard que l’OL marque les esprits en terminant en 2e position derrière Nantes. Sous Jean Tigana, les Gones de Maurice et Giuly s’offrent de premières grandes émotions européennes en écartant la Lazio des Signori, Nesta et Boksic pour se faire sortir d’un but par Nottingham en 8es de la C3.
Bilan européen : 4 victoires, 1 nul, 1 défaite

1991/92 : Malherbe, une rapide euphorie européenne

Lors de la 4e saison de son histoire dans l’élite, le SM Caen signe une saison historique marquée par une 5e place au classement finale dans le sillage de son duo Gravelaine-Paille, après avoir occupé une place sur le podium à quatre reprises à l'automne. 

Le passage en C3 la saison suivante est marquée par une victoire à Venoix contre Saragosse (3-2)…et une élimination en 32es de finale.
Bilan européen : 1 victoire, 1 défaite

1990/91 : L’AS Cannes de Fernandez et…Zidane

Seulement 18e à la mi-saison, l’AS Cannes réussit une seconde partie de saison mémorable pour terminer aux pieds du podium (4e) et décrocher son 1er billet pour la Coupe d’Europe. Luis Fernandez, Amara Simba sont les fers de lance d’une équipe dans laquelle un certaine Zinédine Zidane se fait une place à 18 ans (28 matchs, 1 but). 

Les Cannois parviennent à franchir un tour la saison suivante en Europe (vs Salgueiros), avant de tomber contre le Dinamo Moscou en 16es de finale de Coupe UEFA, malgré un recrutement ambitieux (Asanovic, Priou, Koot ou encore Omam-Biyik).
Bilan européen : 1 victoire, 1 nul, 2 défaites

1987/88 : Un « Hérault » comme promu

Promu en « D1 », le Montpellier de Loulou Nicollin ne connaît pas de période d’adaptation pour se retrouvailles et monte en puissance pour obtenir son meilleur classement de la saison à 4 journées de la fin (3e) pour ne plus le lâcher et même finir à une unité de Bordeaux. Laurent Blanc, Roger Milla, Julio Cesar et Christian Pérez sont les leaders de ce MHSC qui termine avec une différence de buts de +30 !

La première participation à une Coupe d’Europe est stoppée dès les 32es de finale face au grand Benfica. Une marche trop haute, mais un grand souvenir pour un club encore pensionnaire de « 2e Division » deux saisons plus tôt…
Bilan européen : 2 défaites

1976/1977 : Bastia en beauté !

Déjà 8e la saison précédente, le SC Bastia de Claude Papi réussit à se hisser sur le podium du championnat à l’issue de la saison 1976/77 (3e). Ce qui constitue le meilleur classement de son histoire et qui a débouché sur une 2e présence sur la scène européenne (76/77), cinq ans après la 1ère, qui est entrée dans l’histoire des clubs français avec une finale de C3.
Bilan européen : 8 victoires, 1 nul, 3 défaites