Arbitrage : Débrief du pénalty accordé au LOSC contre Lens

Arbitrage by La Poste
Published on 10/29/2024 at 11:15
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Jonathan David a ouvert le score pour le LOSC à Lens en transformant un pénalty.

Après chaque journée de Ligue 1 McDonald’s, la Direction de l'arbitrage de la FFF analyse certaines situations qui ont nécessité le recours à l'assistance vidéo durant le week-end.

Dans le cadre de la 9e journée du championnat de France de Ligue 1 McDonald's, la Direction de l’arbitrage analyse trois situations intervenues lors du derby entre le RC Lens et le LOSC, ainsi que dans le match Stade de Reims-Stade Brestois 29 (x2).

RC LENS – LOSC : 0-2 (94e minute de jeu)
Sur un centre, le ballon, repris par l'attaquant lillois Mohamed Bayo et dévié par le genou du Lensois Kevin Danso, vient heurter le bras gauche du défenseur. L'arbitre identifie en direct le contact entre le bras et le ballon, et caractérise le mouvement du bras comme sanctionnable : il décide de siffler pénalty. Eu égard au score et au moment de la rencontre, l'arbitre décide lui-même d'initier un visionnage en bord de terrain pour vérifier la situation. Il confirme alors sa décision de sanctionner la main.

L'analyse de la Direction de l'arbitrage
La position du bras du défenseur lensois Kevin Danso, orienté d'abord vers le haut, puis ramenant dans un second mouvement le ballon vers le sol, augmente artificiellement la surface couverte par le corps du défenseur. En ayant son bras dans une telle position, le défenseur prend le risque de toucher le ballon avec ce dernier et ainsi d'être sanctionné, même s'il intervient à l'aide d'un tacle. Le pénalty était donc attendu. Par ailleurs, le fait que le ballon ait d'abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d'être dévié par le bras, n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D'ailleurs, la Direction de l'arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les Lois du jeu.


STADE DE REIMS – STADE BRESTOIS 29 : 1-2 (3e minute de jeu)
Sur corner, le ballon est joué de la tête par le Brestois Soumaïla Coulibaly. Le ballon est alors contré par le bras gauche du Rémois Joseph Okumu. Ce contact bras-ballon et un tirage de maillot du défenseur rémois Sergio Akieme sur Soumaïla Coulibaly sont détectés par l'arbitre qui décide de les sanctionner par un pénalty.

L'analyse de la Direction de l'arbitrage
La position du bras de Joseph Okumu augmente artificiellement la surface couverte par son corps. A l'instar de la situation de main rencontrée à la 21e minute du match Auxerre Reims de la 8e journée de Ligue 1 McDonald’s, cette position devait être sanctionnée par un pénalty et entraîner une intervention de l’assistance vidéo pour un visionnage en bord de terrain si ce dernier n'était pas sifflé.


STADE DE REIMS – STADE BRESTOIS 29 : 1-2 (29e minute de jeu)
Sur corner, le ballon est repris de la tête par le Rémois Joseph Okumu et le but est marqué. Toutefois, au moment de la reprise de la tête, son coéquipier Keito Nakamura est en position de hors-jeu dans la surface de but. L'arbitre assistant considère que cet attaquant impacte la capacité du gardien à jouer le ballon et décide de lever son drapeau pour sanctionner la position de hors-jeu : l'arbitre refuse donc le but. L'arbitre vidéo analyse alors les images et propose à l'arbitre un visionnage en bord de terrain.

L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Keito Nakamura est effectivement en position de hors-jeu, mais il n'interfère pas avec un adversaire en situation de jouer le ballon. En effet, il n'entrave pas le champ de vision du gardien de but, ni n'effectue d'action évidente qui influence clairement la capacité de ce dernier à jouer le ballon. Par conséquent, la position de hors-jeu n'est pas sanctionnable : le but devait bien être accordé.