PARIS SG - STADE RENNAIS (87e minute de jeu)
Après un tir du rennais Alidu Seidu repoussé par un défenseur parisien, le ballon rebondit sur Seidu. Ce dernier reprend immédiatement le ballon et marque le but.
L'arbitre décide dans un premier temps d'accorder le but car il pense que le ballon a rebondi sur la poitrine du Rennais. Dans un second temps, l'arbitre vidéo analyse la situation et détecte un contact entre le ballon et le bras de l'attaquant immédiatement avant le but. Il en informe l'arbitre et l'invite à annuler le but et à reprendre le jeu par un coup franc direct pour l'équipe parisienne, sans visionnage des images en bord de terrain puisque l'appréciation du contact est binaire.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Les images montrent que le ballon rebondit effectivement sur le bras gauche de Seidu, lequel marque le but immédiatement après que le ballon a touché son bras. Dans ce cas, les Lois du jeu précisent que la main doit être sanctionnée, même si le contact entre le ballon et le bras est accidentel. Le but devait donc bien être refusé.
FC NANTES - AS SAINT-ÉTIENNE (68e minute de jeu)
Sur un corner, le défenseur nantais (Jean-Charles Castelletto), à l’intérieur de sa surface de réparation, se rend coupable d'un coup de coude dans le visage de son adversaire (Mickaël Nadé) à l’occasion d’un duel aérien pour la conquête du ballon. L’arbitre ne détectant pas ce coup de coude, l'arbitre vidéo l'invite à revoir les images en bord de terrain pour une possible faute du Nantais.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Jean-Charles Castelletto ne touche pas le ballon de la tête et vient impacter avec son coude droit saillant le visage de son adversaire, empêchant ce dernier de jouer le ballon de la tête. Le geste du défenseur est réalisé de façon inconsidérée. Le visionnage en bord de terrain était bien attendu pour modifier la décision initiale et reprendre le jeu par un pénalty, avec un avertissement au Nantais pour comportement antisportif.
AS MONACO - MONTPELLIER HSC (82e minute de jeu)
A l’intérieur de la surface de réparation montpelliéraine, le Monégasque Aleksandr Golovin crochète son adversaire (Enzo Tchato) qui le touche légèrement au niveau du genou. Le Russe se retrouve alors au sol. L’arbitre juge le contact non sanctionnable.
Le jeu se poursuivant, un attaquant montpelliérain (Tanguy Coulibaly) est alors victime d’une faute à l’extérieur de la surface de réparation par un défenseur (Mohammed Salisu) qui le fait trébucher. L’arbitre sanctionne cette faute et décide d'avertir le joueur fautif.
L'analyse de la Direction de l'arbitrage
Le contact du genou du défenseur montpelliérain (Tchato), jambes repliées, est effectivement léger, Golovin (ASM) profitant de ce contact pour amplifier sa chute au sol. Le pénalty n’était pas attendu.
Sur la seconde phase de la situation, la faute du défenseur monégasque (Salisu) ne constitue pas un anéantissement d’une occasion de but manifeste, en raison notamment de la proximité immédiate d’un autre Monégasque, dans le sens du déplacement de l'attaquant héraultais. Le coup franc direct et l’avertissement étaient bien attendus, sans recours à l’assistance vidéo.