Interview

Histoires de numéros

Raisons farfelues, départements d’origine, idoles… Irvin Cardona, Amine El Ouazzani, Andy Carroll et 8 autres joueurs du championnat expliquent comment ils ont choisi leur numéro.
ADS et NM
Publié le 07/06/2024 à 08:00
4 min de lecture
L'ex-international anglais Andy Carroll.

#11 Irvin Cardona (AS Saint-Étienne) : « J’ai souvent pris le 14 mais ici, j’ai choisi le numéro 11, qui est le jour de naissance de ma copine. À Augsbourg, c’était un peu la même histoire puisque j’avais le 48 car ma mère est née un 4 août. »

#99 Andy Carroll (Amiens SC) : « Quand je suis arrivé à Amiens, le 9 était pris, bien sûr, donc je suis parti sur le 99. La dernière fois que je n’ai pas pu prendre le 9, j’avais le 2. Pourquoi ? Il faisait partie des options qui s’offraient à moi à Reading. Le jour où j’ai signé là-bas, c’était l’anniversaire de mes deux filles. La plus grande fêtait ses 13 ans et la plus jeune ses 2 ans. Du coup, mes enfants m’ont dit de prendre le 2 ! »

#42 Elisha Owusu (AJ Auxerre) : « Tout le monde m’en parle de ce numéro ! J’ai pris le 42 pour Yaya Touré ! Il a toujours été mon idole. Je regardais ses matchs à City, Barcelone et Monaco. Je lisais toutes ses interviews. C’est une personnalité que je kiffe ! J’aime tout dans son jeu : la façon dont il percute, son calme sur le terrain… »

#9 Amine El Ouazzani (EA Guingamp) : « J’ai la chance de porter le 9 depuis que je suis en National. Depuis petit, il y a cette fascination car le 9 est souvent le numéro du meilleur attaquant. C’est resté dans ma tête et dès que j’ai l’opportunité de le prendre, je le prends. »

#29 Romain Thomas (SM Caen) : « J’ai le numéro 29 car je suis finistérien, tout simplement. Je n’avais pas pu le porter à Angers alors, quand j’ai vu qu’il était dispo à Caen, je n’ai pas hésité ! Ça me fait très plaisir. Quand on est breton, on est fier de l’être ! »

#23 Anthony Briançon (AS Saint-Étienne) : « J’ai le 23 depuis Nîmes et la signature de mon premier contrat professionnel. J’étais allé au rendez-vous avec mon père et, au départ, je voulais le 28, comme le jour de naissance de mon grand-père, mais il était pris. Le 23 faisait partie des numéros disponibles et mon père m’a conseillé de le prendre. Rien à voir avec Michael Jordan ! »

#8 Jessy Benet (Grenoble Foot 38) : « A mon retour à Grenoble cet hiver, j’ai voulu récupérer mon ancien numéro, le 21, mais Allan Tchaptchet l’avait. Du coup, j’ai voulu prendre le 6 car c’est le jour de naissance de mon fils. Mais Franck Bambock l’avait déjà. Finalement, je me suis rabattu sur le 8 mais c’est tout sauf un choix par défaut car c’était le numéro d’Andrés Iniesta au Barça et qu’il s’agit de mon joueur préféré. »

#4 Balthazar Pierret (QRM) : « J’avais souvent le 8 quand j’étais plus jeune mais j’ai ensuite pris le 4 car j’aimais bien Ivan Rakitić, qui le portait au Barça. Voir le 4 sur un milieu de terrain, ça le faisait bien. Et puis 4, c’est 8 divisé par 2. Pour l’instant, le 4 m’a plutôt porté chance… En fait, ça ne s’était pas très bien passé pour moi à Boulogne-sur-Mer avec le 4 puis ça s’était bien passé avec le 8 au Dinamo Bucarest. Mais j’ai repris le 4 à QRM car j’avais une envie de revanche ! »

#27 Yvann Maçon (AS Saint-Étienne) : « J’ai toujours eu le 27 à Sainté. Je me suis attaché à ce numéro même s’il n’y a pas d’histoire particulière. Lors de la première partie de saison, lorsque j’étais prêté au Maccabi Tel Aviv, j’avais le 97 pour le clin d’œil à la Guadeloupe, d’où je suis originaire. Mais quand je suis revenu à l’ASSE, j’ai repris le 27. »

#24 Jérémy Gélin (Amiens SC) : « Je voulais le numéro 6 car mon fils est né le 6 mais il n’était pas dispo. Je me suis rabattu sur le 24 car 2+4, ça fait 6, et moi, je suis né le 24, donc ça collait doublement ! »

#17 Virgiliu Postolachi (Grenoble Foot 38) : « J’ai le 17 car je suis né un 17 mars. Je l’ai porté pour la première fois avec UTA Arad, en Roumanie, la saison dernière et il m’a porté chance. Donc j’ai choisi de continuer avec à Grenoble et, maintenant, je compte le garder durant toute ma carrière. »