Dans le cadre de la 16e journée du championnat de France de Ligue 1 McDonald's, la Direction de l’arbitrage analyse trois situations intervenues lors des rencontres Lens-Toulouse, OL-Montpellier et du match avancé de décembre entre Monaco et le PSG.
LENS – TOULOUSE (59e minute)
Après avoir poussé le ballon du pied droit, le Lensois David Pereira Da Costa tend sa jambe et l’avant de la semelle de sa chaussure vient heurter le mollet du Toulousain Djibril Sidibé, qui venait de s’emparer du ballon. L’arbitre siffle la faute et décide d'adresser un avertissement au fautif pour sanctionner ce geste réalisé de manière inconsidérée. L’arbitre vidéo analyse la situation afin d’évaluer le caractère dangereux de cette semelle et décide d'envoyer les images en bord de terrain à l'arbitre.
L’analyse de la Direction de l’arbitrage
Les images n'excluent pas la mise en danger de l’intégrité physique du joueur toulousain, avec une semelle haute venant impacter directement le mollet de l'adversaire du haut vers le bas. Le choix de l’arbitre principal de modifier sa décision initiale, en excluant le joueur lensois pour une faute grossière au sens de la loi 12, est donc validé.
LYON – MONTPELLIER (53e minute)
Alors qu’une action offensive se développe à gauche de la surface de réparation en faveur de l’équipe du Montpellier HSC, le Montpelliérain Jordan Ferri, hors du champ de vision de l’arbitre, accroche par les épaules le Lyonnais Malick Fofana et le fait tomber, puis récupère le ballon qui lui revient et marque le but. Après intervention du 4e arbitre qui, depuis les bancs de touche, a perçu cette faute de l’attaquant, l’arbitre décide d’annuler le but et d'accorder un coup franc direct à l’équipe lyonnaise. Afin de clarifier publiquement cette situation, l'arbitre décide également d’initier un visionnage en bord de terrain pour s’assurer de la conformité de sa décision. Il maintient alors sa décision de refuser le but.
L’analyse de la Direction de l’arbitrage
Les images montrent clairement l’utilisation illégale des bras du Montpelliérain qui retient son adversaire afin de se défaire du marquage de ce dernier. La chute du joueur lyonnais libère l’espace nécessaire au milieu héraultais pour reprendre le ballon et marquer. Le but a donc été justement refusé et le jeu a repris, après le visionnage en bord de terrain, par le coup franc consécutif à cette faute.
MONACO – PARIS (17e minute)
A l’entrée de la surface de but parisienne, le Monégasque Wilfried Singo conduit le ballon et le joue du pied droit face au gardien de but parisien, Gianluigi Donnarumma. Alors que le ballon est dévié par le gardien, sorti face au joueur monégasque, ce dernier initie un saut au cours duquel la semelle de sa chaussure droite vient heurter directement le visage du portier. L’arbitre ne perçoit pas immédiatement l’impact de cette semelle sur le visage du gardien. Voyant ce dernier au sol de façon prolongée et après intervention orale de son arbitre assistant, l'arbitre décide finalement de reprendre le jeu par un coup franc direct en faveur de l'équipe du PSG. L’arbitre vidéo analyse la situation et considère que l'arbitre ne commet pas d'erreur manifeste dans sa prise de décision.
L’analyse de la Direction de l’arbitrage
Cette situation est très difficile à juger, entre imprudence, absence d’intentionnalité, manque de considération et mise en danger de l’intégrité physique du gardien de but. À l’analyse des images, le Monégasque joue certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier. Cette situation relève donc d'une faute grossière au sens de la loi 12. L’intervention de l’assistance vidéo était attendue pour modifier la décision initiale et exclure le joueur fautif.