Avec un grand-père qui a été sélectionneur de l’Autriche et un père qui a été international yougoslave puis slovène ainsi qu’une légende de l’OGC Nice, était-ce évident que vous alliez réussir dans le football ?
Que j’allais réussir, non, mais que j’allais y travailler, probablement ! Quand on baigne dedans depuis le plus jeune âge, ce qui a été le cas avec mon petit frère, on est forcément influencé voire formaté à continuer dans cette lignée. C’est vrai que durant mes études, ça me semblait une évidence d’alimenter ça, avec une nouvelle génération dans le football.
Pour parler un peu de votre jeunesse, vous arrivez donc en France à l’âge de cinq ans quand votre père Marko signe à l’OGC Nice en provenance de l’Etoile Rouge Belgrade. Ça fait quoi d’avoir une père star du club de la ville quand vous êtes enfant ?
Je n’ai pas de souvenirs bien clairs des premières années car j’étais très jeune. Mes premiers souvenirs sont avec mon frère, en train de frapper le ballon, sur le bord de la pelouse pendant les entraînements de l’OGC Nice. A l’époque, c’était un peu plus ouvert que ça l’est aujourd’hui ! Mais j’ai le souvenir de beaucoup de stades, notamment de celui de Belgrade et du Stade du Ray, qui ont alimenté ma jeunesse. J’ai des flashs de la position des tribunes, de l’ambiance qu’il y avait également. J’ai la chance d’avoir un papa qui a joué dans des clubs vibrants, riches en émotions.
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