Burak Yilmaz (LOSC).
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LOSC : Burak Yilmaz, un « roi » pour décrocher un sacre

LOSC : Burak Yilmaz, un « roi » pour décrocher un sacre

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Publié le 30/04 à 15:52 - AFP

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Un « Kral » pour conquérir le Graal : surnommé le « roi », l'attaquant turc Burak Yilmaz réalise une fin de saison en boulet de canon, pour rapprocher le LOSC de la couronne de champion, avant un nouveau match crucial, samedi contre l’OGC Nice (21h).

L'expérimenté buteur Burak Yilmaz (35 ans), capitaine de sa sélection nationale, a frappé fort dimanche, en renversant l’Olympique Lyonnais, un autre prétendant au titre, presque à lui tout seul. Avec deux buts et une passe décisive, il a permis au LOSC, mené 2-0, de s'imposer 2-3, pour conserver sa place de leader, un point devant le PSG, après la 34e journée de Ligue 1 Uber Eats. Voilà une prestation digne d'un « Kral » (« roi » en turc), le surnom qu'il assume en match en étant l'un des leaders des Dogues, au même titre que le capitaine José Fonte. « Burak, sur le terrain, il se transforme. Il est très discret dans la vie et posé, mais sur le terrain, c'est un caractère fort, on le voit dans ses gestes, ses duels, ses buts. Quand on a quelqu'un comme ça devant qui se bat sur tous les ballons, forcément ça amène tout le monde », a souligné Benjamin André, autre cadre du vestiaire nordiste.

Un avis partagé par son entraîneur Christophe Galtier : « Il a du charisme, de la personnalité, il montre qu'il est très heureux dans les victoires, et il montre aussi une colère incroyable dans la contre-performance, individuelle ou collective », a-t-il décrit. « Il est dans les extrêmes mais c'est bon aussi. Transmettre autant d'énergie dans les victoires et les buts, c'est bon pour l'équipe. Et montrer la haine de la défaite et de la contre-performance, c'est aussi bon pour nos jeunes joueurs », a poursuivi le technicien.

Avec David, une affaire qui marche

Arrivé dans un relatif anonymat cet été, après avoir passé quasiment toute sa carrière en Turquie (Galatasaray, Besiktas, Fenerbahçe entre autres), Yilmaz s'entend de mieux en mieux avec Jonathan David, signé en même temps que lui, mais auréolé d'une réputation de grand talent. Avec 12 buts pour le Turc et 11 pour le Canadien en championnat, le LOSC dispose d'un duo efficace assez similaire à celui qui fonctionnait bien la saison dernière avec Victor Osimhen et Loïc Rémy : « Avec Burak et Jonathan, on a le joueur d'expérience et on a la jeunesse, même s'ils ont des caractéristiques différentes, et c'est ce que je cherchais quand on a construit l’effectif », a expliqué Christophe Galtier.

« Ce sont des joueurs complémentaires, qui se recherchent. Il est important pour moi de jouer avec deux attaquants en pointe, sur ce match face à l’OL ils se sont trouvés à la perfection, il y a eu beaucoup d'efforts et de contre-efforts, ils se sont bien réparti les tâches et la relation technique a été très intéressante », a estimé le technicien lillois. Face à l'OGC Nice, qui n'a perdu qu'une seule de ses huit dernières rencontres de championnat, Lille aura besoin à nouveau d'une démonstration de son « Kral », moins à l'aise dans son royaume : le LOSC reste sur trois matchs nuls et une défaite au stade Pierre-Mauroy.

A quatre journées de la fin, l'objectif est désormais clair : le titre ! « L'objectif était d'être européen, on y est (...) Oui, on va jouer le titre, a enfin reconnu Galtier. On est devant, les joueurs tiennent quelque chose et doivent tout faire pour éviter qu'on le leur prenne. Comme un chien avec un os dans la bouche. Ils l'ont. Personne ne doit venir le leur enlever, ça correspond bien aux Dogues. »